Lorsqu'une personne est convoquée à une audition libre, elle est interrogée par les forces de l'ordre sans être placée en garde à vue. Cette procédure permet d'entendre un individu, souvent en tant que suspect, tout en conservant sa liberté de mouvement. Cependant, bien que moins contraignante qu'une garde à vue, l'audition libre n'est pas dénuée d'implications légales.
Droits essentiels :
- Présence d'un avocat
- Droit au silence
- Modalités de la convocation
Qu'est-ce qu'une audition libre ?
L’audition libre est une procédure qui permet aux forces de l'ordre d'entendre une personne sans que celle-ci ne soit placée en garde à vue. Contrairement à une garde à vue, la personne convoquée conserve sa liberté de mouvement et peut quitter l'audition à tout moment. Cependant, même en étant libre de ses mouvements, la personne auditionnée doit être informée de ses droits fondamentaux, notamment le droit de ne pas répondre aux questions et le droit d'être assistée par un avocat.
Lorsqu'une personne est suspectée d'avoir tenté de commettre une infraction, l'officier de police judiciaire (OPJ) peut procéder à une convocation. Cette procédure est :
- Précisée dans le Code de procédure pénale.
- Moins contraignante qu'une garde à vue, mais nécessite d'informer l'intéressé de ses droits.
Droits fondamentaux lors d'une audition libre
Une personne convoquée en audition libre bénéficie de plusieurs droits fondamentaux qui doivent lui être clairement expliqués dès le début de la procédure. Le premier droit essentiel est celui de pouvoir quitter l’audition à tout moment, car elle n’est pas placée sous contrainte judiciaire. Ensuite, l’individu a le droit de se taire, ce qui signifie qu’il n’est pas obligé de répondre aux questions des enquêteurs.
La personne a également le droit de consulter un avocat avant l’audition et, si elle le souhaite, de se faire assister tout au long de l’entretien. Ce droit à l’assistance d’un avocat est crucial pour garantir que l'audition se déroule dans le respect des règles légales et que les droits de l’individu soient protégés. Enfin, les forces de l'ordre doivent informer la personne auditionnée des infractions pour lesquelles elle est entendue, garantissant ainsi la transparence de la procédure.